14 septembre 2012
Conduire à Bali
Petit intermède scooter.
Ah mes amis, le scooter! Quelle belle invention ! Ici, des scooter partout, pour tout le monde, tout âge, tout gabarit, tout type de transport : fruit, légumes, plantes, bétail ou toute la famille! Bref, ici le scooter on le conduit très tôt, on emmène les copine à l'école.
Pour ma part j'ai été surprise, ne sachant pas conduire un "deux roues" à part mon vélo, je me demandais bien déjà à Lombok comment j'allais faire pour ne pas me vautrer. Miracle! Ce n'est franchement pas compliqué, et j'aimerais vous dire même, je sais maintenant tourner (quelle chance^^) Ah quel bonheur cet engin, pas besoin de beaucoup d'apprentissage juste un peu de bagage en matière d'anticipation... Je ne vous raconte pas l'excitation que c'est quand on atteints pour la première fois les 50km à l'heure! Youuuuuhouuuu!
Bref, le scooter c'est génial! Je voulais vous en parler un peu car, étant à plus de 200 km par jour, j'en mange du scooter et j'ai eu le temps de réfléchir à cet article. Je peux même vous dire que, le relief à Bali étant assez prononcé, les lacets ça me connaît, je suis fin prête pour les 17 tournants de Dampierre.
Seulement voilà, conduire à Bali à ses inconvénients.
Tout d'abord, par rapport à Lombok, il y a beaucoup plus de voitures, qui dis voiture, dis en fait pick up et camions, prédateurs principaux du scooter, il faut être bien plus vigilant.
Aussi, les camions et pick up qui regorgent les routes datent de je ne sais pas quand et crachent une fumé opaque noire et brûlante, irrespirable !!! Impossible de rester derrière. Je me retrouve la gueule toute noire quand j'arrive à destination... "Mets ta visière!" me direz vous. Non je ne peux pas, j'ai l'impression en mettant ma visière que je suis dans un aquarium aux vitres mal briquées, en gros : un poisson rouge aveugle, impossible d'anticiper quoi que ce soit pour le coup, je préfère donc couler des yeux, et ressembler à un ramoneur.
Parlons de mon fidèle destrier. Celui de Lombok était bien plus puissant. Si le précédant avait la puissance de 3 chevaux en montée, doublant les autres camions cracheurs de pollution, mon scoot aujourd'hui c'est plutôt un demi shetland, devant se mettre sur le côté pour laisser passer les nuages opaques. Miam. En plus il a eu roue qui couine, je crois qu'elle est voilée, autant dire que j'ai l'impression de chevaucher un âne fatigué!
À Bali, le Klaxon je n'ai toujours pas compris. J'ai un peu l'impression qu'on klaxon pour dire : bonjour, merci, je double, au revoir, de rien, je vous ai doublé, attention, je passe, oh une blanche à scooter,... Vous l'aurez compris, à Bali on n'est pas radin du bouton sonore. Seulement pour une occidentale conditionnée à se sentir fautive, ou du moins à ressentir une onde négative, à l'écoute de ce son particulier, autant vous dire qu'au 50 Klaxon en 30km, j'ai parfois cru que j'allais gentiment les faire tous descendre de leur voiture, à la GTA. Mais non, je blague...
Bref, aujourd'hui il y en a un qui a vu que j'étais blanche, il s'est amusé à me doubler, me laisser doubler, me redoubler, me laisser redoubler,... En soit c'est marrant, sauf quand il Klaxon 5 fois à chaque fois qu'on est a la même hauteur.
Si quelqu'un peut éclairer ma lanterne sur cette histoire de Klaxon, je prends! Je commence à me sentir coupable de ne pas klaxonner du coup.
Bref, le scooter, c'est vraiment top, je le recommande fortement malgré tout, si vous venez à Bali !
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