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22 octobre 2012

Semaines 5, 6 et 7 - Myanmar, Ex-Birmanie

Je ne sais pas trop par où commencer, j'ai tellement de choses à vous faire partager. Il faut que je fasse attention cependant, ce blog prend l'allure d'auto analyse! Mais tant pis, trois semaines à raconter alors trois fois plus de lecture pour vous ! Et toc. Veuillez également excuser cet article qui en plus d'être long est un peu décousu... Ces dernières semaines ont été merveilleuses et riches de sens. Elles m'ont appris, questionnée et désappris. J'ai douté, réfléchi et encore une fois trop réfléchi. Même jusqu'à remettre en cause ma profession. J'ai quitté la ferme le Mercredi 10 octobre pour aller m'installer dans une maison de volontaire. Vide de volontaire. Mais une maison qui m'a offert du temps. Plus besoin de couper les papayes le matin pour gagner un "toit" où dormir. Plus besoin de plonger mes mains dans les estomacs de poissons pour gagner mon diner. Plus besoin de courir entre le travail à la ferme et la psychomotricité sur les camps. Je pouvais dorénavant utiliser ma journée pour être volontaire psychomot à plein temps. L'euphorie du début : "enfin j'ai trouvé" a rapidement laissé place à un grand vide, devant une évidente incapacité. Incapacité, ou impasse professionnelle, je m'en suis terriblement voulu. Entre manque de cadre, manque de confiance et d'expérience, venait s'ajouter une barrière de la langue, ou plutôt un mur dans lequel je suis rentrée plein fouet. Je me suis sentie inutile et la désillusion a littéralement engloutie mon enthousiasme. Bref, je m'appelle Manon. Mais avant de vous conter le dénouement, un "petit" récapitulatif: À mon arrivée à la ferme le 28 Septembre, entre rire jaune et bestioles, je me suis demandé où j'avais bien pu tomber. Et pour ainsi dire, le lendemain, je demandais déjà à Nordine, l'homme qui a emmené Coco loin de la ferme, de m'emmener avec lui. Dis comme ça, ça fait bizarre, surtout que la ferme j'ai finalement beaucoup aimé après les premiers jours d'adaptation. Nordine s'est présenté comme travaillant à ACTS, l'association qui gère les camps/cliniques de convalescence pour les réfugiés du Myanmar à Batu Arang: Perch 1 et Perch 2. Il est le premier d'une longue série à me parler d'Anne Cécile la volontaire française qui y travaille. Puis c'est durant le "BBQ-sourire-alcool de coco" qu'une femme réfugiée, médecin, me conseille également de contacter sa collègue, Anne Cecile. Je décide donc d'aller à l'encontre de cette fameuse volontaire, vers laquelle le destin à l'air de me guider. Ainsi, le mardi 2 Octobre, j'utilise la "pause déjeuner", après une matinée à couper les haricots, pour me rendre à Perch 1, le camps sur lequel elle travaille en tant qu'infirmière volontaire. Chaleureuse et accueillante, elle m'ouvre les portes d'une sorte de maison de vie, pleine d'hommes, de lits, de sourires, mais surtout d'histoires tragiques. Ma motivation ajoutée à ma formation l'intéresse, elle m'emmène pour me montrer Perch 2, camps des femmes et enfants. C'était devenu une certitude, je devais quitter la ferme, et venir apporter du peu que je pouvais apporter, de mon temps, de ma présence, et peut être d'un peu de psychomotricité, à tous ces réfugiés du Myanmar. Réfugiés par choix, ou souvent par impossibilité de retourner dans un pays qu'ils ont dû fuir, parce qu'eux ou leur famille ont été frappés, parfois à mort, ou violentés. Durant une semaine et à partir du Jeudi 4 Octobre, après le ramassage des œufs, des haricots et des bouses de vaches, je filais entre 15h-18h à Perch, avant de revenir à la ferme, nourrir les machines de guerre appelées "poulets hybrides". Durant une semaine j'étais donc à cheval entre la ferme et la psychomotricité, je jonglais avec mes pantalons, me trompant parfois, et ne sentant pas toujours la rose... Et puis un soir, Marc, un français installé ici depuis une dizaine d'année, et s'occupant d'autres maisons de vie à Batu, pour patients toxicomanes et/ou VIH, vient me proposer de quitter la ferme, pour m'installer dans une de ses maison de volontaires. Il me dit entre autre que ce n'est pas bon pour la réputation d'une blanche de rester dans une ferme seule avec des hommes, et ce n'est pas bon pour la réputation des volontaires qui suivront. J'apprendrai par la suite que ces raisons, de prime abord un peu nases, venaient en fait de faits réels : déjà le village parlait de moi. C'est ainsi que le mercredi 10 Octobre, je quittai la ferme pour m'installer dans cette maison vide, aux murs taggués/peints par les anciens volontaires doués du poignet et de l'esprit, donnant même à la poussière un aspect vivant. Miracle: Wc avec cuvette (que je suis seule à manipuler), machine à laver et Wifi, le grand luxe! Évidemment j'ai appris à partager ma chambre avec cafards, souris et araignées toujours en perpétuel mouvement, toujours en train de tricoter avec leurs petites vies, jamais dérangés par ma présence. On vit en communauté ou on vit pas! J'ai appris à faire la course avec ces fourmis qui, après 1h32 minutes avaient déjà creusé une autoroute à travers toute la maison quand je laissais ma peau de papaye sur le plan de travail. J'ai appris à préférer le sauts des écureuils sur le toit à ceux des rats et les hurlements du chat en rut à ceux des oies affamées à 6h du mat. Les portes de la liberté s'ouvraient à moi : je me suis acheté un cahier vierge, y ait accolé le nom de Psychomotricité, me suis connectée et hop, ça chauffait déjà dans ma tête. Tellement, que le cahier flambant neuf est resté vierge, pâlot de peur. "Mais merde, qu'est ce que je vais bien pouvoir mettre en place !? " Une autre évidence toqua alors aux portes de ma conscience. Mon imagination débordante qui m'avait embarquée plus d'une fois dans des mondes parallèles, s'était tout à coup tue, me regardant avec un plaisir mesquin patauger dans la choucroute. Je m'étais mise dans un sac de nœuds indépétrable, en pensant pouvoir en quelques semaines évaluer les besoins en psychomotricité de patients avec lesquels je ne pourrai pas communiquer, mettre en évidence une demande et en place un suivi. Game Over. Bref, je me suis armée, j'y suis allée. Perch 2 le matin, Perch 1 l'après midi. J'ai été accueillie comme une reine à chaque fois, nourrie, renourrie, choyée et dorlotée. Pourtant, à part être blanche, personne ne savait vraiment à quoi je pouvais servir ici. Et essayer d'expliquer en anglais la psychomotricité quand on ne sait déjà pas le faire en français, c'est un challenge de tous les jours. Mais peu importait, j'essayais. Ici on me nomme "Sister Manon" ou "Siama" qui veut dire en quelque sorte "soignante". À force de "Take your Time Manon", d'observations et d'échanges avec les volontaires j'ai finalement pu voir émerger de mon cerveau de moineau quelques idées, et accepter qu'un "peu", c'est déjà, que je suis ici non pas en psychomotricienne, mais en volontaire qui a appris des trucs pas idiots. J'ai surtout pu me rendre compte que ce sont ces lieux de vie qui m'ont finalement beaucoup apporté, et non l'inverse. J'ai rencontré Anne Caroline, ancienne volontaire française, qui m'a fait partager une parcelle de son expérience de 15 mois ici, j'ai pu rencontrer Kumar le cuisto-fou plein d'humour et de joie de vivre, qui m'a fait partager son plaisir de travailler ici, Laura la masseuse énervée et prof d'anglais, qui m'a fait partager son savoir sur les points d'énergie, et bien d'autres. Mais surtout, j'ai rencontré tous ces réfugiés, ces enfants, ces femmes et ces hommes, qui m'ont tellement appris. Qui m'ont acceptée et m'ont offert en silence leur confiance. Tous m'ont ouvert leur bras, m'invitant à les suivre dans cette aventure ici. Petite présentation finie, un peu plus de concret: Le matin, après le doux chant mélodieux de la prière venant de la mosquée à 5h du mat, je me lève tranquillement. Je m'offre l'immense plaisir, presque jouissif, de boire un vrai café envoyé par colis de France, me coupe un bout de Papaye, balance une jambe par dessus ma moto, donne en moyenne trois coups dans le starter avant de l'entendre ronronner (ce qui m'a valu un bleu à force) et je me dirige vers Perch 2. Ce n'est qu'à 1 km, et au vu des quantités d'huile que j'ingurgite tous les jours, et qui sont maintenant réparties de manière assez proportionnelle dans chacune de mes deux fesses, je me verrais plutôt marcher. Surtout lorsqu'on sait combien est dangereux de conduire une moto... Sans casque (aie désolée). Seulement ici, la notion de distance n'est pas pareille. Un kilomètre c'est immense, et lorsque je dis que je marche, je suis prise pour une folle inconsciente car c'est dangereux, et long. Alors souvent, par hasard, je tombe sur une moto qui venait à passer par là, pour m'emmener à destination. Adorables. Lorsque j'arrive, la cuisine est déjà en ébullition, on me propose trois fois en moyenne un petit déjeuner, avant de me servir un jus d'orange à défaut d'appétit pour manger une assiette de riz. Je dis bonjour à la petite Marie d'un an, Sin Cian Khual 5 ans qui court partout tel un petit singe, et Khai No et Sin Nô les jumeaux. Évidemment je salue aussi Hasena, une patiente alitée, ainsi que la grand mère qui change de couleurs de cheveux tous les 2 jours. Je dis bonjour avec mon plus beau sourire à ma belle Zwe Zwe, 3 ans. Tous ou presque ont un handicap mais je ne les présenterai pas de cette manière. J'ai rapidement été adoptée par ces enfants, et c'est eux qui m'ont mise à l'aise. Dans la culture asiatique, il y a une notion forte de hiérarchie. Les enfants n'ont pas le choix. Et s'ils n'ont pas envie de jouer avec la dame aux cheveux rouges, à la peau blanche, au langage étrange, et aux jeux bizarres, ils y sont contraints. Et vu que je me suis présentée comme volontaire, je dois les aider. Premier dilemme! Qui puis je aider si je dois "forcer" ? De jour en jour j'ai été a la découverte de chaque enfant, rapportant les observations aux françaises sur place. Et Hasena, ma belle Hasena. J'ai essayé de lui apporter un peu de détente et de sensations agréables, à travers ce corps traumatisé et douloureux, ce fardeau qui lui rappelle son histoire tragique. J'ai beaucoup aimé essayer de construire une cabane avec ces enfants, les voir jouer dans ce nouvel espace à investir, avant de la déplier, et la détruire. Échec!! Mais ils auront garder ce "coin pour eux" que j'ai pris soin de délimiter, pour que les grands s'occupent de leur cour des grands. Vers 12h30, après m'avoir proposé de manger un encas à 10h, on m'invite à déjeuner. Maintes choses excellentes, beaucoup d'huile, énormément de Chili car je me suis vraiment éprise pour ce goût qui arrache, beaucoup d'huile, milles d'encouragements à manger, et, pour finir, beaucoup d'huile. Après ça, c'est le moment "repos". Je balance une jambe par dessus ma monture, un bras en l'air et un sourire d'au revoir. Je fonce à 1 km, direction Perch 1. Ici, il y a déjà plus de patients : une vingtaine! J'arrive, descends de ma moto discrètement après avoir averti tout le monde de mon arrivée dans un concerto de pétarade, qui en dit long sur l'âge de ma monture. Après avoir fais ma récolte de sourire auprès de tous les patients, je vais saluer Kumar, le cuisto-fou, qui en profite pour me proposer à manger, entre deux "miaou miaou" ou voix aiguës typiques de la folie de cet homme qui se prend parfois pour un Lady Boy, ou parfois pour un animal! Bref, Kumar est une source de bonheur qui a vraiment son importance à Perch 1. L'après midi varie beaucoup, entre jeu de palets, pâte à crêpe, pâte à gaufre, guitare, dodo, etc... C'est le "Rest Time". Celui que j'aime tant. Et pourtant j'ai appris à l'apprivoiser, surtout depuis que mon wifi à lâché à cause de la foudre qui frappe Batu Arang depuis une ou deux semaines. Mais j'ai aussi rencontré Anne Caroline, qui est restée ici dix jours, pour retrouver cet endroit dans lequel elle a bossé il y a deux ans. J'ai adoré échanger avec cette femme, elle m'a énormément appris, sur la culture, le volontariat, le voyage, le retour, Batu Arang, Birmane, sa fabuleuse expérience ici. On a beaucoup rit aussi, que ce soit de ma moto ou de sa robe en cadeau. Et, je crois que ça m'avait beaucoup manqué. Puis elle est partie, laissant un vide derrière elle, qui a été très clair pour moi. Je dois arrêter d'essayer de m'approprier un pseudo bonheur qui n'est pas le mien et foncer faire mes propres expériences. Bref, je ne prolongerai pas mon séjour à Batu, et fonce vers la Thaïlande fin Octobre comme prévu :) J'ai commencé mon "travail" là-bas avec l'impression de n'être clairement qu'une masseuse-charlatan, ou pot de fleur souriant. Ce n'est que lorsqu'on m'a demandé un support écrit en anglais, un cours théorique puis pratique que je me suis sentie pousser des ailes. Grâce à cet "exposé" j'ai pu me rendre compte de la valeur du toucher thérapeutique du psychomotricien. Et en même temps, de l'impossibilité de répondre à leur demande d'enseigner les "massages" que je fais, et pourtant j'ai essayé. Mais dépossédé de l'écoute, l'attention, la compréhension, du vécu du patient et de son propre vécu corporel, un toucher thérapeutique n'est plus rien d'autre que de la palpation. Alors j'ai tout misé sur d'autres messages que je voulais faire passer: la communication, l'écoute de la demande du patient, et de son désir. Mais comment vous dire. Se retrouver, dans cette position un peu illégitime, à expliquer ça en anglais devant 6 personnes, avec un vocabulaire et une aisance verbale limités... Aie! Et puis, ils ont toujours fonctionné avec cette hiérarchie docteur-soignant-malade, la malade n'ayant pas trop son mot à dire dans les soins que le médecin a décidé qu'on lui apporte. C'est pas facile, et je me suis vue trébucher contre un soupir, un sourcil levé, un regard d'ennui ou un autre d'incompréhension. Mon anglais n'a pas aidé, mon manque de vocabulaire à rendu mon exposé chaotique et redondant. Mais c'était quelque part une économie que je ne voulais pas faire. Vers 15h, on me re propose un repas, vers 18h également. J'ai compté, ils sont à 5 repas par jours et c'est pas du grignotage, mais la bonne assiette de riz, d'huile et d'autre chose. Et pourtant. Ils sont fins, beaux et ne sont pas non plus hyperactifs. À n'y rien comprendre! Quand à l'alcool, leur corps ne le métabolise pas, c'est à dire qu'il reste dans le sang, et une simple bière peut avoir l'effet d'un coup de bambou dans la nuque. Et oui, ça aussi c'était drôle ! Je me suis bien habituée à Perch 1, mes patients, leurs sourires, leurs personnalités. Toutes ethnies confondues, même s'il reste des rancœurs latentes entre certains patients, à cause d'une couleur de peau ou une langue qui trahit ses origines. La devise est claire : ici on est tous dans le même bateau, réfugiés du Myanmar, toute ethnie confondue. Mais alors je ne vous raconte pas le nombre de langues parlées : Anglais, Francais, Hindi, Malais, Myanmar, puis une langue pour chaque ethnie de l'ex-Birmanie: Karen, Chin, Rohinja, Arakan, etc... Et Chinois très rarement. Et j'ai appris quelques mots hehe ! En dehors du travail de volontaire, j'ai eu la chance d'assister à un mariage Malais, dans lequel on s'est incrustées avec Anne Caroline, grâce à Sinappan qui a des amis partout. Les mariés étaient assis sur leur trône toute la cérémonie, ils nous ont offert une rose avec un œuf symbolisant la fertilité, et ont tenu à se prendre en photo avec nous. Être blanc offre une certaine notoriété ici! J'ai eu la chance d'aller à la messe catholique dans une chapelle avec des Indiens en Sari, aux couleurs caléidoscopiques, ainsi qu'une messe Myanmar dans une modeste église remplie à bloc de croyants qui chantaient à faire vibrer ses épais murs.J'ai pu observer de loin la messe africaine, je n'ai pu qu'apercevoir ces popotins enflammés rebondir de gauche à droite au son d'une musique endiablée, je crois que c'était ma préférée. Et oui j'ai attendue d'être à l'autre bout du monde pour assister à mes premières messes catholiques, dingue! Je suis retournée à la ferme jeudi 18 Octobre, invitée par Nobel qui voulait fêter le départ du nouveau volontaire. C'était une chouette soirée. Mis à part que j'ai appris que sa sœur, avec laquelle il s'était fâché et étant la cause de son refus de retourner voir sa famille, n'était autre que sa petite amie, sans lien de parenté aucun et qu'il cultivait la jalousie de cette fille en m'utilisant et en m'emmenant à chaque fois qu'il allait la voir. Voila pourquoi elle était furieuse, voila comment donner de l'imagination à Batu Arang. Je sais donc d'où sont parties les rumeurs à mon sujet, et sais maintenant pourquoi la tante de Nobel lui a dis comme dernière phrase : " Ne ramène plus de problème à la maison". Aie, c'était moi le problème ! Mais cela n'a pas d'importance puisque je pars dans une semaine, je retourne à Kuala Lumpur pour 3-4 jours avant de m'envoler pour la Thaïlande. Ce sera entre autre l'occasion de revoir Camille, Martin, et leurs trois beaux enfants. Il me reste une semaine ici avant de partir. J'y serai restée un mois, et ce mois aura été exceptionnel. Je me suis heurtée à beaucoup de choses, la langue, la culture, la hiérarchie, et telle une boule de bowling en plein strike, j'en redemande. Mais j'ai surtout regonflé mon envie à bloc. Même si j'aurais aimé être présente en France pour certaines situations, pour ma famille, et celle qui se reconnaîtra, la plus forte de toute. Je t'aime Mamie

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Commentaires
C
Tu t'appelles Manon et c'est déjà beaucoup ;-)<br /> <br /> Ton blog est hyper-intéressant et à chaque ligne tu nous emporte avec toi dans ton voyage!<br /> <br /> Continues à douter, à être convaincue et à douter c'est comme cela qu'on se construit. <br /> <br /> Tu ne vivras ça qu'une fois dans ta vie, autant d'émotions positives que négatives alors ne loupe aucun instant c'est un plaisir de lire tes aventures!<br /> <br /> J'ai mon billet pour le Vietnam en Mars :-) et tu me donnes encore plus envie de partir...!
T
Magnifique! Quelle aventure! Ne t'arrête pas en si bon chemin hein ;)!<br /> <br /> Gros bisous, je pense fort FORT à toi.<br /> <br /> Je t'aime mon p'tit canard asiatique! :p
* En vol *
  • " Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait. " N. Bouvier
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