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* En vol *
22 février 2013

Vendredi 22 Février

Les séparations sont toujours des moments difficiles, et inévitables. Surtout dans un voyage comme celui-ci, qui me forge aux "au revoir", le plus souvent dans la douleur et parfois dans l'excitation (et surement la fierté) de quitter un chemin à plusieurs pour reprendre ma route.
J'aime imaginer que ces durs moments me rendent quelque part plus forte. Quitter, se retrouver de nouveau face à soi-même, ça a un côté angoissant, mais trépidant. Chaque fois plus vite adaptable et adaptée, l'appréhension se trouve être toujours moins tolérable que la séparation en elle-même, et vraisemblablement il me faut de moins en moins de temps pour retrouver mes repères en solo, apprécier d'être replongée dans la bousculade des sens et des émotions que m'offre l'Asie. Bref, on s'habitue, on s'endurcit, et j'adore.

Mais quitter David devant les portes de l'aéroport, ça n'a rien eu d'excitant ou de drôle. Ça a été rapide, lancé à la course du temps qui nous manquait, et non préparé, s'étant tous les deux murés derrière un déni silencieux toute la matinée, pour refuser l'évidence, et tenir à distance la séparation. Non, cet au revoir là était pas trépidant. J'aime à penser qu'une souffrance me rend vivante. D'émotions, de sensations, de rencontres, de retrouvailles et de pertes, de faiblesse et de force, de déchirures à panser et de démons à maîtriser. Du concentré en boîte, de situations nouvellement angoissantes et vibrantes, effrayantes et structurantes.
Mais parfois la force me manque, comme cette fois-ci.

Revenons un peu en arrière. Voilà deux bonnes semaines que je n'ai rien publié, et je compte bien me rattraper.
Je compte bien vous raconter un peu comment David et moi avons honoré le Cambodge d'une chandeleur improvisée, comment nous avons éternué devant le fameux poivre de Kampot, comment nous avons dompté la poussière, les trous et le traffic des routes de Kep, (comment elles nous ont eus), et comment nous sommes passés de Khmers à Vietnamien, en passant par Hô-Chi-Minh Ville, et en naviguant sur le delta du Mékong, en croquant dans un Ban Bhao bien chaud (spécialité chinoise à la vapeur, ce truc blanc fourré à n'importe quoi).
Votre trajet en RER prendra d'autres couleurs.

Deux articles, même trois en prime. Quoi? De l'indignation? Pas de ... Quoi? De temps? Et bien la surprise pour vous, c'est que j'ai décidé de rendre mes écrits plus interactifs, en intégrant des photos :) et oui, alors on ne râle plus, on imprime le tout (si vous aussi avez un tas "brouillon" qui est constitué de tous les "ratés" de vos impressions) et ça se lira bien dans le RER. Ne me mentez pas, je suis toujours au courant des grèves et de sa fatigue chronique.

Bonne lecture! (Le premier article, semaines 23/24, sur le Cambodge est plus bas que le dernier sur le Vietnam, semaine )

Pour ceux que ça prendrait de vouloir entendre ma voix (mais perdre de l'argent) voici mon numéro vietnamien : 01224289569, l'indicateur est 84.

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  • " Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait. " N. Bouvier
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