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7 mars 2013

Semaines 26 et 27 - Le fréro au Vietnam !

Le temps a viré au gris et s'est glacé instanément, comme figé dans la brume, le temps n'a pas pu tourner. Le soleil est resté en retrait, sous la couette ou de l'autre côté du globe, j'en sais rien, mais bon Dieu qu'il nous a manqué!

Le voyage en bus pour Da Nang le jeudi 22 Février était bizarre, long mais sécurisant. C'est vrai, je n'avais rien à penser, rien à faire, je n'avais qu'à me laisser porter pendant 21 heures et 1000 km, c'était idéal pour la situation. Les clips américains des années 90 en fond musical et visuel (bizarrement même des paires de seins sur l'écran alors qu'une bretelle de soutif choque dans la rue), des larges longs et fréquents POOMP (klaxon) du bus qui faisait sa place sur la route entre motos, camions et bicyclettes. J'étais aux premières loges d'un film d'horreur, avec une vue panoramique sur tous les poids lourds qui auraient pu nous encastrer. Je regardais par la fenêtre, me demandant encore ce que je foutais dans un bus où on a un lit à la place d'un siège, transportant pas plus de 10 personnes. Pas de poule, pas de sac de sable, pas de crachat, ni de bois, ni de bouffe, ni de siège en plastique ou d'acrobatie sur les accoudoirs.

Lorsque je suis arrivée Danang, il pleuvait encore. La pluie a commencé lorsqu'il a pris l'avion, et n'a pas censé. Ils appellent ça le "méchoui", "mushroom" ou "mounchou", un vent du Sud qui glace le pays et arrose les rizières pendant 10 jours. Bref, j'ai perdu bien 15 degrès en une journée, et en descendant à Da Nang, non surprise de me faire alpaguer par trente taxi-drivers, le froid lui m'a clouée. Après ce long voyage entre rêves et réalité, sommeil à demi éveillée, on arrive dans le présumé "centre-ville", a 3 km du vrai. Mon Couchsurfeur m'apprend qu'il ne m'hébergera finalement pas: Echec. J'ai eu beau chercher, demander, pas de guesthouse, pas de sourire, que des hôtels chers. Pêtant un boulon et craquant à moitié, je suis partie directement pour la gare ferrovière à 3 km, sac sur le dos, guitare à la main, détermination en tête. Je m'acheterai un billet de train pour quitter cette ville, dès ce soir. Il faut savoir écouter son instinct, et le mien était déjà assis dans le wagon direction Hué.

En arrivant à Hué, les choses me sourient un peu plus, la nuit est tombée depuis un moment mais je trouve une guesthouse super, une vietnamienne adorable qui me fait la chambre pour 4 dollars. Je tombe de sommeil après ce long Vendredi.

Les jours qui suivront resteront dans le ton du gris. J'ai bien essayé d'aller émerveiller mes mirettes avec la citadelle impériale de Hué, inscrite au patrimoine de l'Unesco, mais rien n'y fait, quand le temps est gris, tout paraît moche. Non, c'est vrai, le soleil me manquait terriblement. Et ce n'est pas tout, la tourista mes amis ! Il fallait bien que ca arrive, en 6 mois de voyage, j'avais réussi à passer entre les mailles du filet, une, deux ou trois fois. Pas cette fois ! Un spring roll, un coquillage mal luné ou juste un truc pas frai, je ne saurai jamais qui est le coupable, mais quel crime !

 

Les deux jours qui ont suivis mon arrivée à Hué m'ont permis de me promener tranquillement, marcher en évitant les gouttes d'eau, et penser, réfléchir. J'ai booké mon train pour Hanoi, 5 jours plus tard. Et puis un jour, le Dimanche 25 je crois, installée à la Hué Backpackers Guesthouse, point de ralliement des jeunes baroudeurs, ou Australiens trop bruyants, j'ai rencontré Didier et Richard, un français et un suisse, attirés par le plat fumant et crépitant qui arrivait à ma table. Claire et Dimitri les rejoignent une heure plus tard, et nous marcherons tout l'après midi ensemble, aux alentours de cette citadelle, qui toujours, avait des airs de vieille batisse sans intéret. A cause du gris, je le rappelle. Claire et moi discutons sans nous arrêter, la Thailande, le Laos, nos expériences, nos projets, bref, on accroche direct, et on a toutes les deux l'intention de partir au Népal pour aller tâter la montagne. Ils partent tous le soir même en bus pour Hanoi, sauf Didier, avec qui nous irons à la gare le lendemain même, lui pour acheter son billet pour Hanoi, moi pour avancer la date du mien. Nous tenterons une nouvelles fois la citadelle, mais terriblement déçus, même avec le soleil, nous attendrons le départ du train avec impatience, en ce Mardi 27 Février.

Le train. Une expérience extraordinaire, à classer dans le top 5 des meilleurs souvenirs de mon voyage. J'ai décidé d'acheter le billet le moins cher, dans la classe la plus basique. On l'appelle la "Hard seat". Didier a pris les couchettes molles. Oui c'était un train de nuit, mais je me suis dit, je préfère me la jouer à la dure pour cette fois-ci et me faufiler dans le wagon des Vietnamiens, m'assoir à côté d'eux, vivre ce voyage avec eux, sur les bancs en bois.

Il est 13h lorsque le train arrive en gare. J'aperçois des couchettes dans les premiers wagons. Il ne s'arrête pas. J'aperçois ensuite de larges sièges. Il ne s'arrête pas. J'aperçois du grillage aux fenêtres: il s'arrête. C'est le wagon "Hard seat", sombre comme une cave, grillagé comme une prison, bref, effrayée, je suis montée. L'intérieur s'agence en pseudo-compartiments structurés par deux bancs qui se font face. Des hamacs sont suspendus ici et là, des paillasses recouvrent le peu de surface au sol, sur lesquelles dorment des mères, des vieilles ou des enfants. Ah, les enfants ! Ca court, ca crie, ils sont partout! Lorsque j'entre, tous les regards se rivent sur moi. Interrogateurs, surpris, intrigués, ces regards moi me rendent tout à coup si mal à l'aise: et si on ne voulait pas de moi dans ce wagon ? Je fais signe au groupe installé sur un banc, que mon ticket indique le même numéro de banc que celui sur lequel ils se serrent déjà à trois. Echange de regards, de mots en vietnamiens, de grimaces, puis, ils se serrent pour me laisser m'assoir. Ce n'est qu'au bout de 10 minutes que j'ose me dégivrer et enlever ma veste. Ma présence semble moins déranger, mais plutôt amuser. Une ou deux personnes viennent m'aider et m'indiquer du doigt des places où je peux mettre ma guitare, mon backpack et mon petit sac à dos, que j'avais gardés sur moi, serrés, pour ne pas déranger. Les langues se délient, et la seule femme parlant anglais vient me poser plein de questions et s'intéresser à ma présence ici. Un papa s'assoit juste en face de moi, avec son bébé de un mois, pour agiter sa fille "Day" sous mes yeux et lui montrer l'étrange femme blanche assise dans le train. Il me la tend même pour me prendre en photo, avec ce petit bout de choux dans les bras.

 

 

Je me sens déjà chez moi. Les chariots qui passent toutes les 15 minutes entre les bancs soulèvent les tongues, paillasses et bouteilles d'eau qui trainent au sol, bref un joyeux bordel ! La femme qui parle anglais a en fait mon âge, nous discutons un bon moment ensemble, elle me fait goûter la canne à sucre qu'on suce et qu'on recrache, et m'aide pour commander le dîner. Elle m'explique que le papa de Day redemande pour la troisième fois que je sorte la guitare et que je joue pour le wagon. Cette demande me touche profondément, à un tel point que je ne sens même pas la timidité pointer son nez et faire trembler mes doigts. On entend rien, car les fenêtres grillagées n'ont pas de verre, et que le train s'exprime. Ils sont un peu déçus et me demandent de rejouer une fois à Hanoi. Tout le monde se couche, s'encastre, trois au sol recroquevillés, deux allongés sur les demi-bancs. Ils m'ont gentimment cedé la place sur le banc en bois, je voulais la refuser et dormir sous les bancs par terre, mais ils tenaient à dormir près de leurs enfants.

Je regarde dehors à travers le grillage. Je me surprends à me sentir heureuse, bien installée malgré l'inconfort, à l'aise malgré le bois sous mes fesses, à ma place malgré mon incapacité à comprendre ce que certains essaient de me dire. La jeune vietnamienne me traduit ce que "le groupe des 4 bancs" dit à mon sujet. La maman de "Day" répète qu'elle me trouve belle, et est surprise par la couleur de mes yeux et de mes cheveux. Ca me touche beaucoup. Les enfants hurlent et pleurent toute la nuit, mais ma seule crispation est mandibulaire et vient du sourire que j'ai affiché toute la journée depuis 13h départ du train. Je ne m'endors que par poignées de 10 minutes, et fini par abdiquer, en observant les va et viens des uns et des autres. A 5h du matin, nous sommes à Hanoi, le train s'arrête, nous sortons et ne nous connaissons déjà plus, aspirés par la masse de taxi driver qui cherchent du boulot parmi les voyageurs.

Après avoir retrouvé Didier, qui arrivait par le train SE4 de 7h du mat', nous prenons un taxi pour rejoindre l'hotel où Claire, Ricard et Dimitri nous attendent. Ou dorment plutôt! Nous traversons la vieille ville, et ses ruelles orientées dans tous les sens, chacune à l'odeur et la personnalité de la marchandise qu'elle vend: fleurs, légumes, aluminium, soie, cotton, viande, ustensiles de cuisine, etc... Le traffic est différent, ça marche à la régulation personnelle, comme dans beaucoup de villes en Asie, sauf que le piéton n'est pas considéré comme obstacle. On lui fonce dedans, c'est lui qui régulera. Je profite de mon escale à Hanoi pour aller faire mon Visa Chinois, enfin, après tant de galères pour rassembler toute la paperasse. Malheureusement après avoir passé 4 heures à l'ambassade, une fois avoir rempli tous les formulaires, on m'apprend que le Visa fait ici doit être utilisé avant 30 jours. Echec, car je venais justement de booker mon avion pour le Népal le 14 Mars, et la Chine le 14 Avril. Donc je remets le Visa à plus tard, et rentre chez moi! La journée s'est déroulée tranquillement, entre petit café aux oeufs, spécialité locale (voir ci-dessous), petit tour de lac, de la place où les skateurs se donnent à coeur joie, du grand parc public où un nombre impressionnant de vietnamiens font du sport : course à pied, marche, volley, badminton, foot, aerobic en musique, etc... Très sportif ces Vietnamiens !

 C'est donc le Vendredi 1er Mars que je me lève à 4 heures, après une troisième nuit très courte, et réveille le gérant de l'hôtel qui dort derrière son comptoir, pour qu'il enlève l'antivol qui, semblerait-il, nous empêche de sortir et nous protège de tout danger. Les portes enfin libérées de leur attache, s'ouvrent sur la rue complètement vide. Quelle sensation. Lorsqu'en journée, on se bouche les oreilles à cause des klaxons incessants, le nez à cause de la pollution, et, constamment en mouvement, on trottine, on danse, on esquive les milliers de deux roues qui ne laissent pas le choix lorsqu'ils passent. La rue vide. Silencieuse, endormie. Du somnifère en intraveineuse. Une légère impression d'être maître du monde, en se baladant dans Hanoi, au milieu de la route. Je respire, et ne tousse pas. En arrivant là où je prendrai le bus pour l'aéroport, ca recommence à grouiller, la vie reprend, les lumières s'allument, on me regarde étrangement. Les Vietnamiens vont au marché, et, lorsque je traverse la dernière route qui me sépare de celui-ci, je me retrouve finalement au milieu d'une foule de locaux et de deux roues. Je saute dans le bus 17, qui me conduit à l'aéroport en 30 minutes au lieu de 2 heures, et, ne veut pas que je paye. Etrange, mais j'accepte. Florian arrivera une heure plus tard, non pas fringant mais blanc et grand. J'avais oublié à quel point il était grand!Il est fatigué, et pourtant on enchaîne directement en prenant deux bus locaux. On ne s'arrête plus de parler, de se poser des questions. J'aime écouter ses premières interrogations. Il trouve que les gens sont beaux, que les motos couvrent les rues.

On décide de vite quitter la capitale. A midi, un taxi que nous partageons à 6 nous attend, direction la gare routière, d'où nous prendrons un bus pour Ninh Bin, une ville à deux heures de route au Sud, la "Baie d'Halong terrestre". Le minibus dans lequel nous montons nous réserve bien des surprises. Une vrai mafia. Pour acheter notre billet, la petite dame derrière son comptoir ne pouvait pas en placer une et nous vendre ce fameux ticket à 30.000 Dong (1euro), comme tous les locaux, non. Elle était harcelée par deux conducteurs de minibus, aux tickets deux fois plus chers, qui l'empêchaient de nous vendre ses billets. Car pour les touristes, c'est plein pot. Elle finit par se ranger et revenir sur son prix, ce sera 60.000 Dong, et avec la compagnie privée. Un peu déçus, mais surtout agacés par le comportement de ces deux crapules, on grimpe dans ces fameux minibus. Tout à coup, le conducteur hurle en Vietnamien, ce qui entre nous donne un air comique à la scène, le faisant un peu passer pour ces enfants de 2 ans qui se rendent compte qu'ils peuvent émettre des sons avec leur bouche, et qui sont pris d'une diarrhée verbale incompréhensible et ponctuée de voyelles (essayez vous verrez). Bref, donc le conducteur s'énerve, son collègue ferme tout à coup tous les rideaux du bus, ouvre la petite porte, et fait monter des passagers clandestinement. Ce petit manège a duré tout le voyage, jusqu'à ce que toutes les places soient prises.

En arrivant à Ninh Binh, on trouve très vite un hôtel pour 3 dollars la nuit, parfait ! Le temps, lui, est toujours gris. Un petit tour au marché, quelques trucs à grignotter en route, une banane, un pastèque, de la viande en grillade. Florian s'achète des stylos dans l'objectif de travailler ses maths, et moi dans l'objectif de me mettre à jour mon journal de bord, qui a longtemps été victime de ma procrastination, ou de l'excuse du stylo sans encre.

A Ninh Binh aussi le soleil est parti. En fait tout est gris, il fait froid, et on ressort les chaussures de marche, le pull, le jean. Quelle sensation étrange, comme l'impression d'être rentrée à la maison. Ca faisait trois mois que je n'avais pas vu une goutte de pluie, et plus de 6 mois que je n'avais pas été dans cette brume glacée. On se lance le Samedi 2 Mars à la découverte des environs. Au programme de la journée: balade en bateau sur une rivière qui remonte les rizières et s'écoule entre les rochers calcaires, puis ascension d'un escalier de 500 marches pour contempler l'étendue des rizières et des pics rocheux. La masse touristique, le temps brumeux, les arnaques incessantes auraient pu nous décourager, et noircir les souvenirs d'une journée magnifique. Mais nous avons gardé la peche et avons profité à fond de ce que la nature nous a donné à voir. C'est sur, certains Vietnamiens en font des tonnes, et abusent sérieusement de leurs techniques d'arnaque, à un tel point que l'arnaque à la Vietnamienne pourrait être un vrai sport reconnu aux JO. Mais c'est pas grave, certains acceptent quand même de sourire, voire de rire, lorsqu'on les a demasqués. Alors ça passe. Pour en revenir aux choses fabuleuses. La balade en bateau avait ça de fou que notre capitaine de pirogue conduisait avec ses pieds ! Un pied sur chaque rame, appuyé en arrière sur ses avant-bras, et hop, il fait du pédalo, et nous fait avancer à toute vitesse ! Assez amusant. Puis, il y a eu l'ascension de ces marches, dont l'effort n'égala pas la splendeur de la vue.

Le dimanche fut un dimanche. Un dimanche c'est un jour de la semaine qu'on peut passer comme les 6 autres, on peut travailler, on peut s'activer, on peut rattraper le temps qu'on a pu perdre durant la semaine. Ou alors on peut choisir de passer un dimanche comme un vrai dimanche. Un jour hors du temps, court et long à la fois, au soleil ou sous la couette lorsqu'il fait froid, généralement le frigo à portée de main, la télécommande dans l'autre. Là, c'était un peu pareil, sous la couette, devant l'écran plat de la Guesthouse, mon disque dur branché, deux trois films en rab. Tout le monde sous sa couette, à profiter des films et du dimanche. Les tablettes de chocolat que maman m'a ramenées n'ont pas pu survivre jusqu'au dimanche, c'était dommage car ça aurait bien collé au tableau. Nous avons donc passé un dimanche à se couvrir contre le froid, à poster des photos pour ma part, sur facebook, et non pas sur mon blog car c'est vraiment trop long (désolée!).

Claire et un des gérants de la Guesthouse

De Gauche à droite : Claire, Didier, Richard, Dimitri, moi et Flo :)

Après cette journée revigorifiante, nous prenons un bus pour Haiphong, puis un bateau pour l'île de Cat Ba, proche de la fameuse Baie d'Halong. Nous nous séparons de Dimitri et Didier, après une photo de groupe pour garder en souvenir notre bon groupe de 6!

Nous y arrivons le Mardi 5 Mars et ... miracle !!! Le soleil nous attendait là-bas. L'île est superbe, les paysages qu'elle nous offre réveillent nos yeux et nos esprits. Le soleil réchauffe nos batteries et la chaleur nous redonne de la joie de vivre. Nous louons immédiatement des scooters, et partons à la découverte de cette verdure. Florian s'essaye aux deux-roues, s'amuse comme un petit fou, jusqu'à ce que la grande soeur reprenne les manettes en se justifiant de son poids. Non, tu ne conduiras pas avec moi derrière, je suis trop lourde et tu es trop débutant. Bon. La grande soeur a cédé devant la mine suppliante du petit frère, et il s'est bien débrouillé.

Les couleurs semblent récupérer de leur intensité grâce au soleil, la vie semble se réanimer autour de nous, sur l'ile de Cat Ba. De nombreux rapaces détournent nos regards de la route, et bientôt la pointe Nord de l'île pointera son nez. Quelle splendeur mes amis ! Devant nous se dressent alors un tableau qui nous donnent un avant-goût de la Baie d'Halong. Des pains de sucre à perte de vue, un bateau échoué sur le sable sur la gauche, des montagnes sur la droite, le soleil couchant pour tamiser tout ça. Nous sommes restés bien une heure ou deux ici, à s'inventer capitaine du bateau échoué, à s'imaginer naviguer sur cette épave, à prendre tout en photo, à aider un Vietnamien qui nettoie l'esplanade, se prendre pour Harry Potter en tournoi de Quidich avec le balais, à planter ses orteils dans le sable à moitier boueux. Bref, un beau moment. Nous terminons cette fabuleuse journée par un petit massage-dîner: pendant 15 minutes nous nous sommes tous les 4 payés un masseur, pour 1,5 €, qui est venu nous palper les trapèzes, les cheveux, le visage, nous faire craquer la colonne et les cervicales ! Très sympa !

Le lendemain, c'est une des montagnes les plus hautes que nous gravirons avec Richard et Florian. Une balade d'une petite heure, qui nous permettra d'oberver des écureuils noirs géants, semblables à des écureuils de la taille de ragondins. C'était vraiment chouette. La vue du haut de la tourelle plantée sur le haut de la montagne était tout simplement époustouflante (pas facile de me diversifier en matière d'adjectifs qualificatifs^^). On y est resté une heure ou deux, sur 8 m², sur trois planches à 10 mètres du sol, fixées à l'armature rouillée et brinquebalante. On s'est assis et sommes restés à l'écoute du vent, des oiseaux, de la nature et du soleil qui se montraient enfin. Un bonheur. J'apprends que j'aurais dû m'acheter une Go Pro pour mon voyage, petit outil indispensable du baroudeur, soit un peu cher, mais absolument fou pour capturer ses souvenirs dans une petite boite de 3 cm sur 2. Bref, beaucoup de choses à faire et refaire, à méditer et reméditer :)

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Commentaires
F
Haha j'adore toujours autant tes MESSAGES.<br /> <br /> Super semaine bisous manouche
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  • " Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait. " N. Bouvier
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