Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
* En vol *
17 avril 2013

Semaines 31 et 32 - Trek au Langtang

C'était un vendredi matin, le 29 Mars, que nous sommes parties Claire et moi pour Syabru (1400m), à 117 km de Kathmandu, pour démarrer notre trek dans la vallée du Langtang. Nous sommes parties tôt le matin par un long bus qui devait nous conduire à destination. Qu'on ne se méprenne pas, je ne parle pas de sa carrure mais bien du temps qu'il a fallu pour parcourir cette malheureuse distance : pas moins de 6h. Et encore, estimons nous chanceux car nous étions apparemment dans le bus touristique, plus rapide que le bus local qui lui met parfois 10h voire plus, pour raisons mécaniques, politiques ou météorologiques. Bref, on est donc parti de Kathmandu tôt le matin, direction le calme et la nature. Mais avant ça, il faut les mériter les montagnes. La route goudronnée s'est transformée en chemin, le chemin en piste, la piste en zigzag, les zigzag en gruyère. De ce gruyère qui me fait toujours plaindre la longévité des pneus et amortisseurs, plus que mes propres fesses endolories. Nous faisons faire nos permis de trek sur le chemin, on nous enregistre plusieurs fois, puis nous descendons à destination. Ouf, on respire, on sait encore comment fonctionne la marche, pied droit/pied gauche: on est bon. Après s'être installées dans une Lodge sympa, nous faisons la connaissance de deux couples de français revenant de leur trek autour d'un petit apéro à la française. Ils nous parlent du premier jour du trek et de sa difficulté. Échange de regards avec Claire, entre deux bouchées de saucisson. Ils nous parlent du Tsergo Ri, de son ascension difficile mais incontournable. Déglutition difficile : euh qu'est ce qu'on fou là, Claire?! C'est notre premier trek à toute les deux, va-t-on s'en sortir ? Nous partons de Syabru (1400m) tôt le samedi matin. Les deux premières journées furent difficiles, avec 1000m de dénivelé positif chacunes, en 5-6h de marche. La douleur dans les cuisses devient permanente, les montées deviennent de vrais défis mentaux, et la vue, une récompense. Chaque fois plus proches des monts enneigés, qui ont fait leur apparition dès les premières heures de marche, contempler la vallée de toujours plus haut, cheveux au vent et tête rouge tomate, c'est formidable. Et puis on fait de drôles de rencontres sur la route: des singes par-ci, des touristes par là, une caravane de mules, des plantations de cannabis un peu partout, des locaux en tongues portant des charges aussi lourdes qu'insolites (planches de bois, ferrailles, valises, acier) dépassant souvent leur propre poids, et tout ça avec la force du front. En chemin, on ne peut pas passer à côté de la beauté de ces rhododendrons en fleurs, de la rivière bleue pure, de la forêt mystique ou de la majestueuse boule de poils appelée le Yak. Les drapeaux multicolores des Népalais sont nos objectifs visuels, se sont des drapeaux de prières que le vent chante silencieusement, en faisant voler ces bouts de tissus imprimés. Ils les accrochent à toutes les tea house, les stupa ou les Lodges. C'est l'occasion de faire des pauses, grignoter du raison sec, des amendes ou du chocolat, boire un thé, s'affaler sur un banc, prendre des photos ou faire sécher son dos gracieusement trempé au soleil. Nous arrivons au Langtang village le dimanche, à 3400m d'altitude, entre les petits chevaux et yaks en liberté. Contrairement à la journée, le soir est très froid, et dès que le soleil disparaît, on a la sueur qui frizze. Alors on fait une croix sur la douche et on se hâte dans la pièce commune avec la famille népalaise, autour d'un poêle qui chauffe aux crottes de Yaks. On ne serre avec eux, regardant la neige tomber dehors, et même s'il fait froid et qu'on a l'impression qu'on a connecté un tuyau d'échappement à l'intérieur de pièce, ces soirées sont magiques. Les Lodges en montagne sont gratuites pourvu que tu restes manger dans la famille qui t'accueille : c'est sûr, les prix ont gonflé depuis Kathmandu! Ils faut bien amener la nourriture tout là-haut, c'est bien normal. Ce soir-là, après un bon dîner en compagnie des Américains avec qui nous avons fait beaucoup de pauses et de chemin (notamment le trajet en bus), nous allons essayer de dormir, le froid et l'altitude rendant le sommeil parfois difficile. Sommeil agrémenté de longues contractures musculaires, dues au froid où à l'effort... Le réveil est très technique pour moi. Enfin non pas le réveil, mais la sortie du lit. Je ne sors pas de la couette tant que le temps ne m'y a pas contrainte. C'est un supplice pour moi d'ouvrir en grand au froid et de le laisser pénétrer mon intimité, voyez vous. Puis, lorsqu'il est indiscutablement l'heure, je me lève, généralement j'évite d'atteindre les 8h. Et c'est dans une incoordination gestuelle propre au psychomotricien que j'essaie de m'habiller en même temps que j'enlève mon pyjama, optimisant mon quota chaleur. Petit déjeuner à base de soupe et de barres chocolatées, on règle l'addition puis c'est parti. Le troisième jour nous n'avons marché que trois heures pour rejoindre notre dernière étape : Kyanjin Gompa à 3800m d'altitude. Les paysages se font moins verts, les yaks et les chevaux sont plus présents, les pierres, les murets, les stupas nous entourent davantage. Nous sommes dorénavant encerclées de montagnes enseignées: au Nord le Langtang Lirung (7227m), à l'Est le Tsergo Ri (4989m), au Sud un autre à 6000 dont je ne me souviens plus le nom. Bref, on vient d'arriver dans une sorte d'amphithéâtre à couper le souffle. Nous concernant, c'est le manque d'oxygène qui nous fait souffler comme des ânes. C'est éblouies par le blanc de la neige et encore plus fatiguées que la veille que nous posons nos affaires à la Lodge recommandée. Lessive, repos, thé massala. Puis nous partons avec nos amis les français, Agathe, Seb ainsi que Bénédicte et Sandra, à la fromagerie du coin pour acheter 600 g de fromage de Yak! C'est la bave aux lèvres et la larme à l'oeil qu'on débarque à la boulangerie avec notre semi-meule sous le bras et qu'on demande du pain pour rendre cette dégustation presque parfaite. C'est à 6 qu'on s'est partagé un bout de "German bread", qu'on a coupé la fromage à l'arrache, observés d'un œil quelque peu critique par la pseudo-boulangère. Après ce festin, et un petit tour au monastère, et dans le village même, nous nous intéressons à notre ascension du lendemain: le Tsergo Ri. Je l'avoue aujourd'hui, c'est à plusieurs avertissements que nous nous sommes heurtées, revoyant notre plan du Tsergo Ri. Il avait neigé la veille, plusieurs trekeurs ont dû rebrousser chemin aux 3/4 dans la matinée. On décide d'y aller quand même, si on doit faire demi-tour au moins on aura essayé. Le mardi matin, nous nous réveillons à 4h30, enfilons nos manteaux, remplissons nos trois bouteilles d'eau, prenons l'oeuf dur/chapati préparés la veille par la maman de la Lodge et croquons dans un snikers avant de sortir dehors. La lune éclaire les montagnes, c'est magique. Nous marchons à la lampe frontale pendant un moment avant de traverser une rivière gelée, passage assez technique lorsqu'on a pas envie d'avoir le cul gelé pour les 5h d'ascension! J'avoue être d'emblée découragée, lorsque nous perdons le chemin et voyons le temps défiler. Nous ne savons pas comment traverser, et du fait qu'il faut se presser pour être au sommet avant 11h, heure à laquelle le vent se lève et ramène les nuages, associé aux conseils de la veille de ne pas y aller, je voudrais faire demi-tour. Heureusement, Claire est déterminée et sans qu'aucun mot ne s'échange, elle me motive. Après avoir galeré un long moment, nous sommes de l'autre côté et commençons l'ascension. Il est alors 6h lorsqu'on aperçoit un groupe marchant dans nos pas, plus bas près de la rivière, c'est rassurant. Durant la longue et très fatigante montée, nous nous greffons au groupe espagnol/norvégien, qui nous rattrape et qui lui est accompagné d'un guide. Le souffle nous manque, mais notre détermination nous porte toujours un peu plus haut, petit à petit. Apres plusieurs heures sur les lacets de terre, les 200 derniers mètres de dénivelés positifs se font dans la neige, et les pauses tous 10 mètres pour reprendre son souffle. C'est dur et on en chie, mais plus on monte, plus la vue est grandiose et plus le sommet m'aspire. Plus nous montons, plus c'est difficile, plus mon cerveau m'empêche de réfléchir. Mon mental a pris le dessus de sorte qu'il écarte toute éventualité de pensées décourageantes, je deviens obsédée par ce sommet, et telle une machine, plus aucun obstacle est infranchissable. C'est lentement mais sûrement qu'on atteint le sommet vers 10h30, et les yeux remplis d'émotions qu'on se sent maître du monde. Au Nord un long glacier entouré de géants hauts de 6000 mètres pour la plupart, au Sud, la profonde vallée du Langtang, que nous avons parcourue ces trois derniers jours. C'est impressionnant le chemin qu'un homme peut faire avec deux jambes. Le spectacle est un mélange de fierté, de fatigue et d'émerveillement. Nous ne restons que 15 minutes tellement le vent nous glace, puis redescendons, une partie sur les fesses en glissade. Nous croisons sur le retour le couple d'Américain, qui tente également l'ascension. Nous arriverons à la Lodge 9h après être parties, lessivées, nous remercions chaleureusement le groupe qui nous a épaulées, dont Lillie une espagnole qui m'a vraiment soutenue. Ce fut un beau moment partagé là-haut. Le 5e jour de notre trek ne sera même pas de tout repos puisque nous redescendons déjà la vallée en sens inverse, jusqu'à l'étape du premier soir, c'est à dire 1400m de dénivelé négatif. Cette descente, aussi agréable que belle, me surprendra par sa beauté. J'avais vraiment la tête dans les chaussures à la montée. Le mercredi soir, après une longue réflexion, Claire décide de rentrer sur Kathmandu le lendemain. Pour ma part, je me sens tellement en forme et dépassant mes limites qu'il m'est inconcevable de rentrer maintenant. Mais marcher seule dans la montagne n'est jamais conseillé, que ce soit difficile ou non, s'il m'arrivait quelque chose je n'aurais que mon petit sifflet à la "Titanic" pour attirer l'attention des écureuils à la limite. Et puis le Yéti me fait peur. Bref, c'est donc dans un thé au gingembre bien chaud que je noie mon indécision chronique. Et un personnage entre en scène : Thomas! Après quelques échanges de banalités, il me conseille de continuer seule sinon je le regretterais (je voulais continuer sur le trek du Gosainkud, quelque peu difficile). Je continue de noyer mon indécision avec un peu plus de sucre, lorsqu'il me propose sinon de venir avec lui côté Ouest de la vallée, sur le trek "Thaman Héritage". En quelque gorgée, ma décision était prise : je continuais ! Le jeudi fut donc le 6e jour de mon trek, et un des plus beaux. Après avoir dis au revoir à Claire, nous sommes partis vers 9h direction le petit village de Briddhim, passant dans une autre vallée, sur le versant Est. Thomas est hydrogéologue, il a pu m'expliquer tout plein de trucs passionnants sur le chemin: les plaques tectoniques, les phénomènes minéraux, la présence de Mika qui rend la roche aussi brillante que de l'aluminium, les côtés plus denses en végétations, les comparaison avec d'autres chaînes de montagnes. C'était vraiment intéressant. Nous avons eu la chance d'observer des singes, et de ne croiser aucun touriste en une journée complète de marche. Une fois à Briddhim, nous trouvons une Lodge qui nous donne une vue sur la vallée et le flanc ouest de la montagne en face, sur lequel est perché Thuman, petit village dans lequel nous serons après-demain. Le soleil rasant apporte sa touche de perfection à la journée. Nous rencontrons un couple d'Australien, que nous recroiserons par la suite presque tous les jours. Nous décidons pour notre vendredi 5 Avril de nous rendre au Tibet: pancake au petit déj, nous descendons dans la vallée pendant quelques heures, avant de rejoindre la rivière en contre-bas. Nous rejoignons le village de Timure, déposons nos sacs dans une guesthouse et marchons une heure sur la route qui mène au Tibet. Un pont tout pourri à double portail sépare la Chine et le Népal, un portail Népalais avec un grand panneau "Welcome" et un portail chinois aux couleurs militaires présentant des barbelés en guise d'accueil. Interdiction de prendre des photos, m'en fiche, j'en ai quand même prise une. Sur le retour nous nous laissons perdre à travers un petit village rempli d'enfants, donnant l'impression d'une communauté de lilliputiens qui n'entrent jamais dans l'âge adulte par un phénomène magique. C'est trop drôle, une quinzaine de gosses courent devant nous, se retournent, chantent, nous demandent de les prendre en photo. Quelques adultes passent leur tête dehors et nous saluent d'un Namaste accompagné d'un sourire propre aux Népalais. Après cette charmante balade nous rentrons à Timure, demain une longue ascension jusqu'à Thuman nous attends. Cette ascension nous prendra 4h avec 700m de dénivelé positif, l'occasion de se perdre, notamment dans les plantations de cannabis, qui embaume l'air et fait écarquiller les pupilles! Arrivés là-haut, beaucoup de bruits. On croit d'abord entendre dévaler des Yaks au galop, mais non. Ce sont des singes, d'énormes singes, presqu'aussi gros que des veaux. Nous nous cachons dans les broussailles un moment et finissons par les voir par dizaine. C'était extra ordinaire ! La village de Thuman est sans aucun doute mon préféré. Pleins de charme, il donne l'impression d'un retour dans le passé de plusieurs siècles. Un moyen-âge moderne avec des panneaux solaires. Des poules, des vaches un peu partout, des femmes qui tissent, des enfants qui travaillent, des bouilles crasseuses et tant souriantes, des visages ridés et tant accueillants. Le soleil rasant sera l'occasion de nouvelles photos, surtout que cette fois, c'est Briddhim que l'on peut observer de l'autre côté, dominée par la montagne du Langtant II (6500m), comme en lévitation dans le ciel, largement au-dessus de la montagne, rouge feu au coucher du soleil. Une brume opaque gagne la vallée depuis ce matin, et ne quittera plus nos photos. C'est cette brume basse et mystique qu'est souvent représentée sur les peintures chinoises, ou dans les témoignages sur l'Himalaya. Alors ça passe, on l'accepte mieux cette brumasse. On part le lendemain pour une longue ascension de 800m de dénivelé positif, accompagnés de la famille qui nous a hébergés, qui se rend aussi à Nargarit (3200m). Cette ascension on l'a faite au rythme Népalais : en 1h30 on était déjà en haut, on en revenait pas. Le nombre de rhododendrons en fleurs durant la montée était incroyable, il n'y avait que ça! Magnifique. En haut, après admiration de la brume opaque toujours flottante devant nous comme une fumée menaçante, nous descendons de l'autre côté de la montagne, vers Tatopani (=sources chaudes), la célèbre étape dont tout le monde nous parle. Après deux heures de descente à travers une forêt étrangement maltraitée, nous nous posons une heure sur un rocher, observons la vallée, le paysage et Tatopani de loin, se voyant déjà dans les sources chaudes. Lorsque nous arrivons dans ce trou à touristes, nous sommes terriblement déçus. C'est bondés, ça n'a rien d'authentique, et puis c'est même pas un village mais un assemblement de Lodges. Nous réussissons à passer tout de même une bonne soirée, à boire avec deux Népalais l'alcool local appelé Rakschi, invités dans une famille tibétaine! Le lendemain, nous nous dirigeons vers Chimile, puis Tambuchet et enfin, Gatlang. Cette descente vers Chimile aura été l'occasion de faire la rencontre d'un groupe d'un dizaine d'enfants surexcités qui nous ont suivi sur presque 3 kilomètres, jusqu'à Tambuchet, s'accrochant à mes deux mains, mon bâtons, au deux bras de Thomas, s'asseyant sur son bâton, ou aux pendants de son sacs à dos, bref de la vraie glu ! D'autant plus que notre crédibilité frisait le niveau zéro lorsqu'après leur avoir demandé d'arrêter nous éclations de nouveau de rire devant leur singerie. Comment résister ? Après un coup de téléphone à mon petit Papa, j'apprends que Cooky est parti, ce qui rendit tout à coup ma journée différemment colorée. Il ne restait que deux heures de marche jusqu'à Gatlang, sur un chemin longeant une nouvelle vallée, absolument magnifique, verte et brumeuse, elle aussi. Mais la force me manquait et le mental était plus trop là. L'arrivée au village se fut presque à la tombée de la nuit, et nous avons apprécié le bon Dal Bhat servi par l'équipe de bras musclés qui s'occupait de la guesthouse. Le lendemain, jour 11 du trek, le mardi 8 Avril, fut notre premier jour de "pause". Nous avons grimpé une heure pour atteindre un jolie lac sacré, sommes restés assis devant pendant un petit heure, une vieille femme est venue s'intercaler entre nous pour chanter un doux et mélodieux chant de prière à mon oreille. Bon, elle l'a en réalité plutôt hurlé au creux de mon tympan endolori, mais ça m'a fait le même effet, c'était beau. Puis nous sommes partis manger des soupes de nouilles instantanées cuisinées amoureusement par une vieille femme et sa marmite, avant de refaire la connaissance d'enfants, demandant toujours "Baloon!", "chocolate!", s'occupant de me coiffer les cheveux, ou me désigner mon soutien gorge en me demandant ce que c'est. Ou carrément toucher le toucher franco sans demander. Ça surprend. Le lendemain, le mercredi nous sommes rentrés à Syabru, point de départ du trek, en empruntant un chemin longeant une autre vallée, permettant d'observer tout le chemin réaliser depuis Briddhim, c'était superbe. Arrivés à Syabru, retour à la civilisation, route goudronnée, Shop en tout genre, on a réussi. C'est autour d'une bière, de Momo et de Tomgba que nous fêterons ces deux semaines de marche, sans alcool ni cigarette, juste du grand air et du sport, de la belle vue en intraveineuse, de la dopamine et de la nature. C'était vraiment époustouflant, et le retour du lendemain de m'enchante guère. Le jeudi 10 Avril nous prendrons le bus pour une petite ville à 20 km de Kathmandu appelée Kakani, réputée pour sa vue sur l'Himamaya. Nous marchons ensuite une heure pour rejoindre le haut de la colline, et, malheureusement, même malgré la tempête de pluie de la veille, l'air est toujours brumeux et nous ne pouvons observer la chaîne de l'Himalaya. Nous nous réconfortons avec le festival en cours et les quelques danses traditionnelles qui nous font rêver. Installés autour de thés au gingembre, des troupes d'artistes viennent nous aborder, nous chanter des chansons traditionnelles, c'est formidable. Autour de cette même table, le lendemain matin, c'est le général en personne de la police armée qui viendra nous poser des questions, nous offrir le petit déjeuner et nous proposer de nous ramener à Kathmandu dans son véhicule personnel. Il nous donne rendez vous et c'est dans la base militaire que nous somme accueillis par plusieurs capitaines et autres grades, qui nous conduisent dans le quartier du général. Comme un pacha, le même homme est servi par 5 larbins à son service : lui curer les oreilles, servir à manger aux deux blancs qui viennent d'arriver, ouvrir la bouteille d'eau, nettoyer les lunettes de soleil, sortir faire le pipi au chien du general, je suis impressionnée. Voilà comment nous serons reconduits à la Pilgrim guesthouse à Kathmandu, et retrouverons Claire ! A ce moment, le nouvel an Népalais :) Happy New Year 2070 !
Publicité
Publicité
Commentaires
* En vol *
  • " Un voyage se passe de motifs. Il ne tarde pas à prouver qu'il se suffit à lui-même. On croit qu'on va faire un voyage, mais bientôt c'est le voyage qui vous fait, ou vous défait. " N. Bouvier
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité